Le mensonge du nom

   “ Sur les parois intérieur de son Oeuf vide et sans coquille le Joueur crois deviner quelques chose.
 En croyant deviner quelques chose autre que lui il prend conscience qu'il est. L'Oeuf deviens Deux, le Joueur et la coquille, le Joueur et sa perception, les deux éléments.
 Le Joueur n'est pas se qu'il perçoit, ce qu'il perçoit n'est pas lui.
 Ce qu'est le Joueur est défini par se qu'il perçoit, car justement le Joueur n'est pas se qu'il perçoit. Chacun des deux éléments n'est finalement que l'absence de l'autre. C'est un jeu de miroir entre le Joueur et sa perception, chacun définissant ce que n'est pas l'autre et donc ce qu'il pourrait être.
 Le Joueur vois son rêve sur la coquille, il crois exister et se soumet à la contrainte de son rêve.
 La réalité c'est ce que croit percevoir le Joueur, elle n'existe que pour celui qui la perçoit. Notre esprit est celui que le Joueur crois être. La parois est le miroir de se que crois le Joueur. Ce qu'il crois voir n'est que le reflet de notre esprit.
 Ce que l'on perçoit est l'écho de nous même que nous renvois la coquille de l'Oeuf. C'est un jeu de miroir, nous reflétons le monde et le monde nous reflétte.
 Dans l'Oeuf tout est vrai, y compris que tout est faux ! Croire en une seul vérité est un mensonge pour l'Oeuf, car croire que quelques chose puisse être faux est faux pour l'Oeuf.
 Toute naissance débute par un mensonge d'importance, le premier d'entre eux est le mensonge du Nom.
 Tout rêve dépend d'un ou plusieurs mensonge, ce sont eux qui permettent au rêve d'imposé la contrainte de ces lois, qui le rende important au yeux du rêveur.
 Le Joueur crois percevoir quelques chose autre que lui sur les parois de son Oeuf.
 C'est en croyant qu'il existe quelques chose autre que lui que le Joueur se mets à croire en sa propre existence, sa propre importance. Il crois porter un Nom.
 En croyant exister, en percevant un monde, le Joueur ne discerne plus les parois, il perd son Oeuf. Il pense alors qu'on lui a volé son Oeuf, son secret, qu'on lui a volé son Nom, le secret de qui il est, le secret de se qu'est son rêve.
 Le Serpent éclot et s'étire.
 Le Rêveur se met en marche, il évolue à l'intérieur de son rêve, à la recherche de son Nom.
 Il cherche et ne trouve rien, et pourtant il est là quelque part ! Il le sait il le sent ! Il cri, il hurle qu'on lui rende son Oeuf, qu'on lui dise son Nom ... Mais seul le silence lui répond. Il lui semble pourtant distingué percevoir une vérité, au loin dans les murmure du silence. Elle est là, il le sait il le sent, mais elle lui échape.
 Alors il se remet en marche, la poursuit, et ne trouve rien ...
 Ce qu'il ne veut pas comprendre, ce qu'il ne peut pas comprendre, c'est que si seul le silence lui répond c'est justement par se qu'il n'est pas ”